Les outils de l'ergoconception
Ce site s'intéresse à la relation entre l'habitant et son lieu de vie. La maison et l'homme se détournent automatiquement ; en entretenant son espace de vie, l'Homme renforce sa maison, en retour, la maison devient pour l'habitant un lieu de vie confortable et capacitant.
La maison est l'oeuvre la plus manifeste des hommes sur la terre
Selon la psychothérapeute Christine Ulivucci, « la maison témoigne de notre désir de nous inscrire dans un territoire personnel. Liée à l''intimité et à l'espace intérieur, elle reflète ce que nous sommes et ce que nous avons pu investir de notre vie. D'une manière générale, la façon dont nous nous approprions et dont nous investissons un lieu vient en écho à notre manière d'être au monde et à ce que nous avons à transformer.»
La maison familiale : une identité collective
La maison familiale est le lieu d'inscription d'une identité collective qui accorde de l'espace au déploiement de l'individu.
Même si cet espace reste le lieu de conflits et d'affrontements territoriaux : frères et sœurs qui se disputent un territoire commun, époux (se) qui tente d'imposer ou de conquérir un espace à soi, mère qui renonce à sa territorialité pour que l'enfant ou le parent âgé ait une chambre qui lui soit propre, mari qui se réfugie au sous-sol pour son bricolage ou son travail intellectuel parce que tous les autres espaces de la maison ont des vocations sur demande il n'a pas de prix.
L'Humain est au centre de la conception
Parce que chaque étape de l'existence organise de façon inconsciente ou volontaire les aménagements intérieurs (circulation et finalité), notre métier tend à améliorer votre vie quotidienne :
- en traitant les aptitudes physiologiques de chacun (tout au long de sa vie)
- en adaptant l'aménagement des espaces aux attentes de la personne.
⇒ Nous privilégions un conseil adapté à chacun : notre proposition est de permettre à l'habitant de se sentir bien chez lui dans un environnement adapté.
Psycho-analyse de la décoration :
La décoration est un besoin majeur pour l'habitat ; elle lui permet à la fois de vaincre son angoisse de mort (en comblant le vide que pourrait créer une pièce non décorée) et de voir les limites d'un environnement qui en devenant perceptibles assurent sa fonction de sécurité et d'ouverture au monde. La décoration reproduite le psychisme de l'habitant ; inconsciemment, l'important est surtout de combler le vide qui pourrait placer l'habitant au centre d'un univers qui lui échapperait. (source : « Psychanalyse de l'architecture » de Paul-Henri DAVID)
Toute modification d'un aménagement intérieur par une tierce personne s'apparente à une intrusion ; pour cette raison, nous prônons la conception participative où l'action de l'ergonomie peut se limiter à expliquer et montrer comment les lieux engendrent des contraintes physiques, sociales et/ou psychologiques sur l'habitant.